Je voudrais savoir ce qu’il a comme maladie pour mieux le comprendre et pouvoir aider ma sœur aussi. Et toujours cette question : est ce qu’on aurait pas pu faire quelque chose pour lui éviter ça ? Sa mère est décédée et ils ont pensé qu’elle faisait de l’Alzheimer car elle oubliait tout mais il n’y a pas eu d’autopsie pour confirmer. Je vous ai écrit concernant les troubles de ma belle mère de 84 ans. Je vois à quel point c’est différent d’accueillir comme soignant un dément, même si la famille raconte sa vie d’avant, et celle de voir son parent s’enfoncer dans la démence. C’est important parce que les dégâts prévisibles des neuroleptiques sont pires chez le dément. Pour ma part je n’irais pas jusque là. Cette situation est-elle tolérable par l’entourage ? Comment l’amener à accepter la consultation gériatrique et l’examen cérébral ? Le psychiatre insiste mais pour nous il n’y a pas de résultat. Ceux dont ils se servent, ce sont les balourds qui réagissent au quart de tour et qui ne jurent que par la force. Que si vous partez du principe que votre intervention est indispensable, alors vous vous obligez à vous demander ce qui se passerait si vous deviez vous effondrer. Merci de votre réponse. Malheureusement, je ne peux guère ajouter à ce que je vous ai déjà écrit : vous n’avez aucune solution. En général, non ; ou moins qu’on ne pense. Ce mot revient très souvent dans son vocabulaire. Bonjour, Elle est allée jusqu’à me dire qu’ " ils " ont des brouilleurs pour désactiver son alarme, des passes pour ouvrir tous ces verrous, qu’ " ils " vont même fouiller dans son ordinateur, qu’elle est " sur écoute " et qu’ " ils " entendent tout ce qui se dit chez elle. Elle s’occupe du traitement de mon grand pere pour son avc aussi et avons peur qu’elle ne donne pas ceux ci correctement mais ne pouvons prendre le risque de poser trop de questions et qu’elle se doute de quelque chose. Vous aurez toute l’information nécessaire à http://www.chu-toulouse.fr/-gerontologie-clinique-et-medecine-. C’est la démence vésanique des anciens auteurs. D’abord parce que votre situation n’entre pas dans mon domaine de compétence. Je croyais qu'on était pour l"égalité homme-femme ? Bien entendu, une fois dans la maison il a refusé toute opération. Je suppose bien qu’il n’a pas été posé au hasard, mais je préférerais quelques éléments. Très handicapée depuis son enfance par un scoliose elle consulte régulièrement pour soulager ses douleurs dorsales. S’agit-il d’un début de démence ou est-ce des micro attaques qui perturbent encore la fonction cérébrale. Arrivées à la chambre, les 2 robes de chambres à plat sur le lit : pas super propres retour lessive, mais ni grosse tache, ni trou. JY Potion de vie dit : 27 janvier 2012 à 11 h 41 min. Ceci grâce à un petit événement : ma mère a perdu sa canne. L’agressivité peut s’expliquer de diverses manières : par exemple elle peut correspondre à un désir de cacher un trouble mental dont le malade n’est que trop conscient et dont il redoute qu’on se rende compte ; il préfère alors passer pour un mauvais coucheur plutôt que d’avouer ses défaillances. Il faut donc commencer par vérifier ce point. J'ai été élevé par un PN, ce qui m'a valu une belle psychothérapie..... Mais votre récit évoque au premier chef un diagnostic de démence, sans pouvoir en préciser le type, mais cela malheureusement n’a guère d’importance. Vous avez tout à fait raison, et cela pose un problème intéressant. Et, pour un temps dont j’espère qu’il ne durera pas trop, il va falloir vous passer de certitudes, et raisonner uniquement sur ce que vous voyez. Avez-vous un avis là-dessus ? De vouloir apprendre de nouvelles choses et de nouvelles activités. Je dois avouer que c'est très surprenant, car il est très rare qu'un p.n. Mais peut-on voir par IRM autre chose qui pourrait expliquer un tel comportement ou est-ce psychologique ? Que peut-on espérer de réaliste ? C’est de cela dont il faudrait avoir le cœur net : certes l’histoire de délire ancien que vous rapportez oriente plutôt vers un trouble psychotique, mais les maladies psychiatriques ne protègent pas contre la démence ; par ailleurs il faudrait éliminer une dépression délirante, plus facile à traiter. Je ne pense rien de l’Invega, que je n’ai jamais utilisé. Cela n’empêche pas que le déclin finit par se produire, et qu’il faudrait être bien présomptueux pour penser qu’on va forcément le supporter avec le sourire. Elle me dit : je ne t’ai pas reconnue. J’espère vraiment que vous pourrez nous répondre et vous en remercie d’avance. faire intervenir un psychologue, et un particulièrement chevronné, pour essayer de démêler tout cela. un épisode dépressif a eu lieu à partir de juillet où ma sœur, a dit qu’elle ne voulait plus s’occuper de lui.. depuis son dernier avc il ne conduit plus du tout (pour le moment en tout les cas), je lui fais ses courses, lui ai mis en place le portage des repas à domicile, le visite quasiment tout les jours, m’occupe de plus en plus de ses papiers. une fois chez elle pour la recuperer, elle a commencé a pleurer et raconter des histoires, elle est sortie en courant en regardant par ci et par la pour voir si la personne qui veut la tuer ne la suivait pas. Que va-t-il se passer maintenant ? Car c’est ce qui s’est produit. Sur les douleurs, tout d’abord. Je la questionne sur le contenu de ce papier et elle finit par me dire que j’ai préparé un papier disant : Je soussignée (son nom) autorise ma belle-fille (mon nom) à prélever de l’argent sur mon compte en banque !!! Ces crises d’abord sporadiques et passagères tendent à se rapprocher et devenir chroniques. Simplement par votre attitude, votre présence, vos yeux. «Plus personne ne veut travailler avec elle, confie France. Mais bien plus parce que quand un médicament est mal supporté cela n’attend pas six mois. Le fait-elle parce qu’elle ne sait plus analyser la situation ? Je suis bien conscient que cela ne vous aide pas beaucoup ; mais vous devez bien penser que si les choses sont difficiles pour les professionnels qui connaissent votre mère, c’est mission impossible pour moi qui ne l’a jamais vue…, Bonjour Elle invente des évènements et modifie des situations existantes pour qu’elles corroborent son récit. Je ne m'attendais pas à autant de violence et de manipulation de sa part. en tous cas, merci pour votre lecture bienveillante, et pour ce site, grâce auquel je reviendrai me nourrir personnellement et professionnellement, de vos articles, des témoignages et de vos réponses. la victimisation L’intimidation et la culpabilisation, ne sont pas les seul moyen. D’autre part il m’est moins coûteux de penser que vous me l’avez volé que d’admettre que je l’ai perdu ; la principale raison de la colère chez le dément c’est qu’il préfère passer pour un mauvais coucheur que pour quelqu’un qui perd le contrôle de sa vie. Des délires de relation, fréquents notamment chez le dément : citons le syndrome de Capgras, dans lequel le patient a la conviction que son conjoint a été remplacé par un sosie, ou le "délire du compagnon tardif", dans lequel un soignant, voire un objet familier est investi comme un ami du passé. Et puis après? Ma question porte sur comment réagir aux délires et demandes saugrenues récurrentes. Pourtant ses hallucinations sont toujours présentes, peut-être un peu moins perturbantes pour elle. Je ne peux pas vraiment vous aider car nous n’avons pas vraiment de diagnostic. J’envisage également le placement en maison de retraite mais elle le refuse pour l’instant. Enfin, et plus généralement, parce qu’il serait bien imprudent de vouloir faire de la médecine sur Internet. C’est un sentiment très pénible, mais c’est aussi un sentiment normal, qui fait partie de la pédagogie du deuil. Nous sommes à une époque où, bien souvent, on reste en bonne forme très longtemps, et j’ai tendance à évaluer que ceux d’entre nous qui n’ont pas eu des conditions de vie ou de travail trop désastreuses sont à soixante-dix ans comme étaient leurs parents à cinquante. Je crois qu’en réalité vous le saviez. J’avais donc bien raison de me méfier. Le problème est celui de la prise en charge de la déambulation chez le dément. Après une échographie aux résultats tout à fait normaux, on lui a passé une coloscopie, sans rien déceler, donc les médecins hospitaliers et un gastroentérologue ont poursuivi leurs investigations par un scanner qui confirmait les précédents examens, tout est parfaitement normal. C’est-à-dire mettre en valeur votre message et vous mettre en valeur aussi. marchandage ? Je m’aperçois, écrivant ceci, que j’en dois un autre sur la sexualité du dément, et que c’est au fond la même question : qu’est-ce qu’une sexualité qui ne s’ancre pas dans la durée ? J’ajoute en ce qui concerne son état général qu’elle présente une fragilité au niveau rénal, l’un de ses reins n’étant plus fonctionnel. Dans une telle situation je serais sans doute moi aussi très embarrassé. donc pas conscience qu’elle prend des repas donc les prenant souvent n’exerce plus d’activité ( souvent assise ) lorsque sa fille est présente mais absente entreprend des actions tels que mettre du linge à laver ( descendre 2 étages ) lorsque safille est présente offre l’image d’une personne diminuée . " Vous ne devez donc pas avoir grand monde à votre cabine" Je vous réponds rapidement, trop sans doute. Par contre, nous avons peur du stress que cette nouvelle va déclencher sur son "inconscient". J’ai besoin de conseils précis sur comment réagir aux symptômes. Oui, je n'éprouve presque aucune empathie pour mes semblables, c'est comme jouer à un jeux de l'extérieur, voir tout les défauts des autres, leurs mécanismes primaires, savoir qu'on peut appuyer là et là pour obtenir ce que l'on veut, et s'étonner que lest autres réagissent à des stimuli qui nous paraissent insignifiants. Mais peut-être pouvez-vous m’en dire plus ? Je ne sais pas, non, si nous avons pu avancer sur le fond de votre problème ; mais si un peu de paix vous est revenue, peut-être ne pouvait-on pas raisonnablement en attendre plus. Ils avaient même prévu qu’elle puisse rester seule à la maison avec des aides. Souvent les choses s’arrangent. Oui, je crois que votre position est raisonnable. Elles peuvent rentrer dans le cadre d’une variante de ce qu’on appelle le syndrome de Charles Bonnet : le déficit sensoriel laisse en quelque sorte la place à une production hallucinatoire ; mais le syndrome de Charles Bonnet intéresse surtout les déficits visuels. Elle est habituellement sous anticoagulant, elle a également une valve cardiaque. Certes ce n’est pas une preuve, et il se peut que votre père ait à la fois une détérioration modérée et un trouble psychiatrique d’autre nature ; mais je n’y crois pas une seconde. Comment expliquez qu’elle déplace et cache tout, sans se souvenir de ses actes. Que les malades sont souvent très habiles pour faire entrer leurs proches dans leur délire. Elle ne l’a pas du tout accepté. 2 je m’imagine la fille d’une dame perdue dans l’unité et une autre fille d’une autre dame , etc. Tout ce que je peux ajouter c’est que la règle absolue est qu’on se trompe toujours quand on ne laisse pas l’antidépresseur agir assez longtemps. En aucun cas je ne vous mentirai. C’est une image radiologique fréquente, et il faut être prudent avant de lui attribuer la paternité de troubles psychiques. Il y a une foule d’hypothèses, et je ne vais pas me risquer à dire quoi que ce soit dans ces conditions à propos d’un malade que je n’ai pas vu. Mais je ne vais pas devenir le psychanalyste ma mère, et j’étais totalement désarmée dans cette situation. Trouvé à l'intérieur – Page 385Parler d'une manière prolixe , caqueter à qui mieux mieux ; discourir longue . ment sur de très - petits sujets . VERBIAGEUR . Celui qui parle beaucoup pour ne rien dire , ou du moins rien de bon . VÉREUX . Un cas véreux . Quand elle accepte son état et envisage de se prêter aux examens, elle change d’avis le lendemain et devient violente. Il se comporte ainsi parce qu’il va mal. Or les rééducations pour prothèse de hanche n’ont pas à être fignolées, et même le plus souvent elles n’ont pas à être entreprises. Naturellement il peut chez le sujet âgé y avoir d’autres causes de délire. il faut donc éviter de vous prononcer. D’autant que si vous interveniez ce serait sur le fond : vous valideriez le diagnostic de démence, et de démence trop évoluée pour que le traitement soit utile ; car vous n’avez pas les moyens d’entrer dans les finesses des contre-indications. Elle n’osait pas lui demander qui il était, ce qu’elle a fait au bout d’un certain temps. Trouvé à l'intérieur19 - Personnes qui parlent beaucoup pour ne rien dire, qui rapportent surtout des ragots. 20 « Mille Dieu ! ma vache noire n'a pas fait la communion et ça ne l'empêche pas de bien tirer. » 21 Personne qui aime faire de l'embarras en ... Il est toujours périlleux de donner un avis sur une situation qu’on ne connaît pas, ou sur une personne qu’on n’a pas vue. Elle y est depuis huit jours (gériatrie aiguë) et passe toute une batterie de tests. Animer d’une sorte d’hystérie délirante, il s’est mis à débarrasser la table alors que nous étions entrain de manger, de ranger les outils dont il avait encore besoin, avoir un comportement anarchique tout en continuant à vociférer toutes sortes de choses (pas gentilles du tout), pour finir par soulever les meubles tous seuls en les trainant à l’intérieur au risque de se blesser ou de se tuer en nous rendant responsable de sa souffrance.